Entretien Politique

Le 18 décembre 1461

Fayom était rentré depuis presque une semaine dans sa belle ville de Niort. Il profitait de sa famille qu'il avait abandonné depuis des mois et jouissait enfin de l'hôtel qu'il avait fait bâtir. A peine arrivé, il ne put s'empêcher de s'informer sur la situation de la ville. Il s'aperçut alors que les élections municipales était proches. Et sur la liste des candidats, il nota le nom d'une personne qui lui était inconnue. Lisant son programme, il décida de lui écrire pour lui signaler l'existence du villageois d'honneur. L'homme - pourtant tribun - l'ignorait car les maires laxistes que Niort connaissait depuis 2 ans, l'avait rangé aux oubliettes comme beaucoup de choses. Curieux de mieux connaître cet homme qui serait peut être le maître de la ville pour ces prochaines années, il décida de lui envoyer une invitation.

Le sieur Pandémie était donc attendu ce jour à l'hôtel des De Niort. Fayom se rendit donc à l'appartement de Foulques pour lui signaler. Grimpant l'échelle, il toqua à la porte. Foulques lui ouvrit alors.

Bonjour mon ami, comment vas tu ?

Foulques était en train de balayer dans son logis quand on frappa à la porte. Posant le balai dans un coin, il alla ouvrit. C'était le maître du lieu qui lui rendait visite, il répondit à ses salutations :

Bonjour maître Fayom, fort bien, je vous remercie. Puis je vous rendre service ? lui demanda t'il se doutant qu'il ne s'était pas déplacé sans raison.
Fayom lui expliqua alors qu'il attendait la visite du tribun, Foulques lui dit alors qu'il saura l'accueillir et Fayom repartit.

Foulques bricolant avait entendu qu'on tirait à la cloche. Il se rendit donc à la porte et ouvrit. C'était bien l'invité qu'attendait Fayom. Foulques le connaissait de vue par sa fonction de tribun, mais après la présentation qu'il lui fit, plus rien ne lui échappait quand à la vie du sieur. Foulques lui sourit et répondit :

Merci sieur pour cette présentation mais vous devrez la garder plutôt pour maître Fayom. Il vous attend d'ailleurs, suivez moi, je vous mène à sa chambre.

Il lui fit donc traverser la cour au sieur puis ils pénétrèrent dans l'hôtel, montèrent les escaliers...

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